Êtes-vous déjà tombé(e) nez à nez avec un blob ?
L’observer se propager de manière arborescente a déjà quelque chose d’hypnotisant, mais si vous décidiez d’aller à la rencontre de cet étrange organisme, cette particularité sera loin d’être votre seule surprise …
Plongez au cœur des mystères du blob et découvrez le top 5 des ses super-pouvoirs !
Dans la mythologie grecque, Héraclès doit tuer l’hydre de Lerne, un monstre possédant plusieurs têtes qui se régénèrent doublement lorsqu’elles sont tranchées. Ce que les grecs ne savaient probablement pas, c’est qu’une hydre jaune, beaucoup plus inoffensive, existe bel et bien depuis la nuit des temps : le blob.
Imaginons que vous êtes face à une planche à découper, votre sabre à la main, et que dans un excès de rage il vous prenait subitement l’envie de faire un émincé de blob. Une fois votre barbarie exprimée, aux yeux de la nature il est bien possible que vous ne soyez pas considéré comme un bourreau mais plutôt comme un créateur.
Vous, un créateur, comment ?
Probablement parce qu’en fait, vous vous retrouveriez avec autant d’individus que vous avez fait de morceaux. Oui, vous avez bien compris, lorsqu’il est divisé le blob donne des individus tout à fait viables et indépendants. Incroyable, n’est-ce pas ?
Cette apparente magie cache en réalité une botte secrète…
Malgré sa taille importante le blob a pour particularité de n’être qu’une seule cellule, mais cette cellule contient des centaines, voir des milliers de noyaux. En sachant que chaque noyau contient l’intégralité de l’information génétique de l’organisme – l’ADN – posséder au moins un noyaux est donc vital pour une cellule. Grace à cette armée de noyaux, si le blob est divisé, la probabilité qu’au moins un noyau soit présent dans chacune des nouvelles parties est très grande.
Le blob est-il donc sauvé de vos affronts ?
Pas tout à fait… s’il récupère bien une copie intacte de son code génétique, faut-il encore qu’il la conserve, car un autre danger le guette : l’évidement. Cellule unique, le blob est comparable à un ballon de baudruche rempli d’eau : blessé, il court le risque de déverser son contenu autour de lui et de mourir rapidement. Pour éviter cette catastrophe, il utilise un autre de ses super-pouvoirs :
Il cicatrise en moins de 2 minutes. Top chrono !
Si quelque chose vient briser la membrane, à l’endroit de la coupure, le cytoplasme (le liquide à l’intérieur de la cellule) coagule quasiment instantanément en formant de petites billes.
Pretty cool, huh ?
La suite est encore plus surprenante, par ici :
➡️ La vérité au-delà de l’énigme …
Photo de couverture de anouar olh provenant de Pexels
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